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Sabtu, 01 Februari 2020

Journal volubile

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Category: Livres,Nouveautés et ? paraître,Nouveautés par rubriques

Journal volubile Details

Le Journal volubile d'Enrique Vila-Matas transgresse allègrement les frontières du genre. L'auteur y sème des pépites dans lesquelles il explore le continent littéraire qui lui est le plus cher (Kafka, Sebald, Tavares, entre autres), raconte des voyages inattendus (la Finlande, la Slovénie) et évoque ses joies (ses lectures, ses amitiés) et ses peines (la progression de l'ignorance et de la sottise en Occident, la maladie). Le livre danse entre la fiction et l'essai à un rythme qui gomme toute frontière entre nos limites et l'aspiration à l'infini. Il invente un nouveau genre qui pourrait s'appeler le journal métaphysique. "J'adore Dietario voluble. C'est un livre inclassable." (Pedro Almodôvar). "Un grand écrivain se débrouille toujours pour que ses plus puissants intérêts et ses plus intenses obsessions, ses grands amours et ses grandes détestations soient aussi les nôtres. Enrique Vila-Matas - avec une passion disciplinée et une jubilation non dissimulée, un peu à la Duchamp - y parvient dans son Journal volubile." (Rodrigo Fresàn)

Reviews

je ne connaissais pas cet auteur barcelonais, qui à 18 ans, écrivait des fausses interviews pour la revue Fotogramas, qui en 1974, est parti pour Paris s??installer dans une chambre de bonne, louée par Marguerite Duras dans les combles de son appartement de la rue Saint-Benoît. La lecture du Monde des livres aura été déclencheuse. J??ai commencé le Journal volubile, une bonne façon d??entrer dans l??univers vila-matien que ce journal qui, en fait, n??est qu??un masque de journal intime. Il s??agit plutôt d??un essai romancé avec dates, anecdotes, prétexte à une nouvelle forme littéraire. La frontière entre fiction et réalité est confuse, marque de fabrique chez Vila-Matas qui joue avec virtuosité avec les possibles. La forme du journal est appropriée à l??art de Vila-Matas qui se dévoile tout en se dérobant. Son goût pour l??imposture est d??ailleurs jubilatoire. Il revisite ou réinvente Pessoa, Borges, Kafka, Gracq, Coetzee? Il est impossible de savoir si les innombrables et plaisantes anecdotes le concernant ou concernant ses amis Claudio Magris ou Paul Auster sont vraies, comme il est impossible de savoir si les citations des multiples auteurs dont il parle sont apocryphes ou non. Vila-Matas aime se cacher derrière ses auteurs fétiches : Bolaño, Monterroso, Walser ou Sebald. Sa force est de nous inscrire dans cette lecture singulière, ironique, créative de l??histoire de la littérature : « Nous écrivons toujours après d??autres et c??est peut-être pourquoi j??ai si souvent recherché ?? avec des citations littéraires distordues ou inventées qui contribuaient à créer des sens différents ?? une image de moi faite de traits étrangers et voilà peut-être pourquoi j??ai si souvent fragmenté le vieux texte de la culture et disséminé ses traits en les rendant méconnaissables de la même façon qu??on falsifie de la marchandise volée. C??est ainsi que je me suis frayé un chemin, que j??ai avancé. Sur ce terrain, rien ne rassure plus qu??un masque. » Sur l??intime peu de choses, quelques hôtels, visités véritablement ou virtuellement, quelques voyages, ou participations ratées à des événements littéraires, l??annonce de son mariage tient en une phrase. En refermant ce journal, j??étais transportée par cette rencontre, heureuse à l??idée de ces autres livres de lui à découvrir sachant que la littérature sera toujours d??une façon ou d??une autre le personnage de ses textes, véritables mises en abymes peuplées d??êtres réels ou fictionnels sur lesquels planent Larbaud, Bove, Walser? Cette ?uvre qui s??ouvre à moi me fait l??effet d??un volcan.Marcelline ROUX (CULTURE-CHRONIQUE)

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